jeudi 29 avril 2021

La pensée postcoloniale du mouvement woke

 La philosophe Louise Mailloux à écrit un très bon article sur ce sujet sous le titre :  “L'université, lieu de pouvoir et de contre pouvoir”

L'université, lieu de pouvoir et de contre pouvoir
Il ne s’agit plus de connaître le monde, mais bien de le transformer.
Louise Mailloux,  philosophe

"LA PENSÉE POSTCOLONIALE à un objectif bien précis qui n'a rien à voir avec la connaissance ou la recherche de la vérité. Il ne s'agit plus de connaître le monde, mais bien de le transformer. Ce qui importe ici ce n'est pas de débattre ni d'argumenter pour convaincre, mais plutôt d'imposer son point de vue pour reprogrammer les esprits. Neutraliser et mettre en échec le savoir dominant, voilà l'objectif politique inavoué. "  (Du mouvement WOKE)

De quelle façon ?

--- En exigeant la censure de certains mots ou titres de livres prononcés dans un cadre scolaire.

--- En demandant le retrait de certaines œuvres à l'étude.

--- En demandant le renvoi des professeurs qui refusent de se censurer.

--- En remettant en question le corpus universitaire classique.

--- En déboulonnant des statues.

--- En pratiquant la "cancel culture" qui force l'expulsion du débat public, ceux que l'on veut faire taire.

--- En refusant aux "Blancs" toute légitimité pour parler des minorités.

--- En accusant des artistes d'appropriation culturelle.

--- En pratiquant le lynchage en meute sur les réseaux sociaux, insultant et accusant de racisme quiconque ne souscrit pas au crédo de LA PENSÉE POSCOLONIALE. (La philosophie WOKE)

Ces stratégies d'intimidation sont d'une violence inouïe et portent un ambitieux projet de réingénierie sociale qui n'épargne aucun domaine ; --- l'histoire, --- la littérature, --- les arts, ---  la philosophie, --- la sociologie, --- la science politique, --- les études féministes --- et l'anthropologie --- étant les disciplines les plus contaminés . Et c'est sans compter --- les médias, --- les partis politiques, --- les syndicats, --- le milieu féministe, --- le milieu culturel --- et même juridique.

Cette tendance est lourde et déjà bien installée dans des lieux de pouvoir. Elle ne disparaîtra pas et ira en s'accentuant. On peut s'attendre à ce que l'université qui forme les élites de demain devienne un champ de bataille où l'ensemble des savoir,  même des sciences dures, n'échapperont pas à "CE COURANT DE DÉCOLONISATION." 
Vous en doutez ?

Il existe à l'Université Concordia un projet de recherche "Decolonizing Light" qui étudie "LA REPRODUCTION DU COLONIALISME" dans et à travers la physique contemporaine et dans l'enseignement supérieur de la physique. Allez-y voir !"

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

(((En lien avec cet article que vous venez de lire, je vous invite à lire ce commentaire)))

L'esprit parasite : comment les idées infectieuses tuent le bon sens. (The Parasitic Mind: How Infectious Ideas Are Killing Common Sense)

Il faut combattre les idées qui parasitent nos esprits, selon le professeur Gad Saad

« Je suis inquiet. [...] Ces parasites idéologiques se répandent en dehors du monde académique », dit Gad Saad, professeur à l'Université Concordia (Montréal), à propos du POSTMODERNISME, du RELATIVISME CULTUREL, de la POLITIQUE IDENTITAIRE et du FÉMINISME MILITANT. Selon le titulaire de la Chaire de recherche sur les sciences du comportement évolutionniste et la consommation darwinienne, ces idées, tel un virus, contaminent l'esprit de l'être humain. L'auteur du livre The Parasitic Mind: How Infectious Ideas Are Killing Common Sense n'est pas tendre à l'endroit du monde universitaire et des tenants de la justice sociale. « Ça prend des intellectuels pour créer des idées vraiment bêtes et stupides », dit-il.

Gad Saad s’en prend tout d’abord au POSTMODERNISME, un concept qu’il qualifie de « TERRORISME INTELLECTUEL »

               (((Écoutez l'entrevue à Radio-Canada d'une durée de 32 minutes)))

------------------------ Entrevue avec Gad Saad de l'université Concordia ------------------------


mercredi 28 avril 2021

Avec la culture woke, le retour à l'obscurantisme

 Avec la culture woke, le retour à l’obscurantisme

NATHALIE ELGRABLY-LÉVY 

Vendredi, 12 mars 2021

La censure, cette limitation arbitraire et doctrinale de la liberté d’expression, ne date pas d’hier. Socrate, Galilée, et Spinoza en ont été victimes. Il y a eu l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, les efforts de régulation intellectuelle de l’Inquisition et les autodafés d’ouvrages qui déplaisaient aux nazis.

Démon

De tout temps, ceux qui ont exercé la censure étaient du mauvais côté de l’Histoire. On aurait pu espérer que cela serve de leçon. Pas du tout ! Ce vieux démon est toujours présent, peut-être même plus que jamais.

Aujourd’hui, au nom du progrès, la culture Woke a fait de la censure son fonds de commerce. 

De JK Rowling à Monsieur Patate, en passant par la liste de lectures de François Legault et par les dessins animés cultes du catalogue pour enfants, rien ni personne n’est à l’abri de ces drama queens intolérantes à tout inconfort intellectuel. Même enseigner la littérature ou la biologie provoque la controverse !

On peut voir la réalité telle qu’elle est. Ou on peut imposer la réalité qu’on aimerait voir. Le wokisme fait du négationnisme de la réalité, et veut imposer sa vision. Mais elle ne s’appuie ni sur des recherches scientifiques ni sur des preuves nouvelles qui font avancer les connaissances.  

Elle procède plutôt par l’intimidation, la censure agressive et l’ostracisation des libres-penseurs. Avec la complicité du Big Tech, elle veut limiter l’accès au savoir et étouffer la pensée hétérodoxe. 

Le danger du wokisme, c’est que cette culture mène à l’autocensure préventive. En dissuadant l’audace, elle nuit à la production intellectuelle, aux découvertes scientifiques et au savoir universel. Ainsi, parce qu’elle ne supporte pas le dépaysement intellectuel, la secte woke impose un obscurantisme moyenâgeux dont l’humanité fait les frais.

Absurde

Le plus ironique, c’est que cet obscurantisme est exercé au nom du progrès. Régresser pour progresser. Y a-t-il vraiment quelqu’un pour avaler cette couleuvre ?

N'avons-nous rien appris de l'histoire?

- TEXTE DE : André Robitaille

- PUBLIÉ LE : 20 Février 2021

Les nouveaux gourous, uniques détenteurs de la vérité suprême, veulent-ils détruire tous nos repères pour mieux nous contrôler?  

Nous sommes en train de vivre en Amérique du Nord les débuts d'une révolution. Une révolution qui suivrait les traces de la révolution culturelle chinoise des années 60 sous le régime de Mao.

La révolution culturelle en république populaire de Chine, avait pour objectif de mettre fin aux "Quatre Vieilleries" ou aux "Quatre Vieilles Choses" culturelles selon Mao.

-- Les « vieilles idées »

-- La « vieille culture »

-- Les « vieilles coutumes »

-- Les « vieilles habitudes »

Elle a débuté à Pékin le 20 août 1966 (« août rouge », au cours de laquelle un massacre a eu lieu à Pékin).

Le parti communiste chinois a donné des indications très vagues sur ce qu'il considérait comme « vieux ». Par conséquent, tout ce qui a existé avant 1949 était assujetti à la destruction, y compris des oeuvres d'arts traditionnels centenaires. Toute personne prise en possession de « vieux articles » devait subir des conséquences terribles de la part des gardes rouges.

Destruction des cultures et des valeurs traditionnelles chinoises

Mao Zedong a appelé à balayer "LES QUATRE VIEILLERIES" dès les toutes premières étapes de la révolution culturelle en 1966 (pendant l'Août rouge). 

Les gardes rouges ont écouté attentivement l'appel de Mao. Par conséquent :

-- des exemples d'architecture chinoise ont été vandalisés, 

-- la littérature chinoise et les lettres classiques ont été brûlées, 

-- des peintures chinoises ont été déchirées en morceaux, des antiquités ont été brisées. 

-- Les livres de généalogie conservés depuis longtemps par de nombreuses familles ont été réduits en cendres. 

-- De nombreux objets culturels chinois anciens ont été détruits. Les personnes possédant de tels articles étaient punies. 

-- Les intellectuels ont été ciblés comme personnifications des Quatre Vieilleries, et furent victimes de moqueries, brimades, prison, torture, ou assassinat.

-- Tous les anciens opéras et spectacles de théâtre, de musique et de cinéma sont interdits et les salles de spectacles sont fermées. 

-- Des artistes sont assassinés ou mutilés : yeux crevés pour les peintres, bras brisés pour les acrobates, doigts écrasés pour des pianistes.

Les slogans populaires de la révolution culturelle sous le régime de Mao :

-- À bas les Quatre Vieilleries en établissant des nouveaux concepts 

-- À bas les mauvais éléments

-- À bas l'impérialisme

-- À bas les religions étrangères

-- À bas la croyance en Jésus

-- À bas les contre-révolutionnaires

Le but de cette odieuse révolution, était de détruire tous les repaires d'un peuple pour repartir à zéro et créer un genre de sénilité culturelle, historique et identitaire. 

C'est peut-être le processus enclenché par la nouvelle gauche diversitaire des "WOKE" avec leur philosophie de "justice sociale" sur la base du "politiquement corect".

Les fanatiques WOKE seraient-ils dans un processus de révolution culturelle pour aboutir à des changements comme au temps de Mao ?

Voici les slogans populaires de la révolution culturelle sous le régime des "WOKE" :

-- À bas les vieilleries universitaires en nous opposant aux enseignants. 

-- À bas les mauvais éléments, ceux qui n'adhèrent pas à la nouvelle idéologie des "WOKE"

-- À bas le colonialisme par l'impérialisme en détruisant des monuments historiques, en boycottant des livres historiques, etc.

-- À bas ceux qui ne se convertissent pas aux dogmes de la droite religieuse "WOKE", en les accusant de racisme, de sexisme, etc.

-- À bas les croyances si chères à notre culture, notre foi, notre liberté de pensée, nos coutumes, nos origines et notre identité personnelle. 

-- À bas les contre-révolutionnaires comme Mathieu Bock-Côté, Richard Martineau, Denise Bombardier et beaucoup d'autres.